A un moment ou à un autre vous serez confrontés à cet insecte particulièrement désagréable! Ce dossier vous permettra d’en savoir un peu plus sur lui et sur les moyens de vous en préserver.
Les tiques sont des acariens de grande taille.
Ils passent une partie de leur existence au sol depuis l’éclosion, la métamorphose jusqu’à la quête d’un hôte. L’autre partie de leurs existences le sera une fois ancrés sur la peau de mammifères, d’oiseaux ou de reptiles. Dans cette position, ils pourront se nourrir tranquillement de leurs sangs. C’est dans cette position qu’ils pourront parfois transmettre à leurs hôtes de nombreux agents pathogènes connus (virus, bactéries, protozoaires, nématodes). Ce sont ces agents pathogènes qui sont responsables des maladies vectorielles à tiques, et parfois des neurotoxines (responsables de paralysie à tiques).
Le risque le plus fréquent associé aux tiques reste la maladie de Lyme, causé par des germes d’origine bactérienne, inoculés lors de la morsure. On recense environ 5.500 cas par an, pouvant entraîner des érythèmes, des courbatures, des affections des articulations, voire une paralysie. Mais chaque année, on dénombre aussi entre 5 et 10 cas de méningo-encéphalite à tiques (MET) : un virus affectant le système nerveux, parfois jusqu’au décès, et contre lequel on ne dispose d’aucun traitement en particulier. Il existe cependant un vaccin contre la MET, recommandé pour les voyageurs des régions les plus concernées : les pays d’Europe de l’Est, et, en France, l’Alsace, la Lorraine et les Vosges.
Pour éviter les morsures, lors d’une promenade ou randonnée en forêt, portez un chapeau et des vêtements couvrants, serrés aux chevilles, ou appliquez un produit répulsif sur les zones du corps qui restent à découvert. Vous pouvez également imprégner vos vêtements d’un produit insecticide. Au retour de la balade, mieux vaut vous déshabiller et inspecter aisselles, plis, pubis, nombril et même le cuir chevelu ou la partie arrière des oreilles pour vérifier qu’aucune tique n’est restée accrochée.
Le risque de contamination augmente avec la durée de fixation de la tique : en moins de 24h le risque est restreint mais après 72h, il devient maximum.
Inutile de croire qu’un bon bain ou une douche va vous en débarrasser. Pour extraire la tique, il vaut mieux utiliser un crochet spécial, vendu en pharmacie, qui permet d’éviter de laisser le rostre de la tique dans la peau ou d’écraser son abdomen (en risquant de libérer les micro-organismes pathogènes qu’il contient). Surtout, n’essayez pas d’étouffer la tique, à l’aide d’éther ou d’un autre produit, comme vous avez pu l’entendre parfois. Cette pratique, en provoquant une régurgitation de salive, augmente le risque de transmission du virus. Ensuite, notez le jour auquel vous avez été mordu, et surveillez régulièrement la zone touchée. Dès l’apparition des premiers symptômes – fièvres et courbature pour la MET et rougeurs cutanées pour la maladie de Lyme -, il est impératif de consulter votre médecin.
Se faire mordre et devenir l’hôte d’une Tique n’est pas un drame. Inutile de s’acharner sur la bestiole en commençant à paniquer! L’important est de bien inspecter son corps afin de ne pas laisser une tique vous sucer le sang. Posseder une pince Tire-tique est impératif et il est important de bien savoir l’utiliser (voir vidéo jointe)
Pour en savoir plus :
La Tique sur wikipédia
le site de top santé
Point info
Pour toutes questions relatives aux dossiers de préparation, n’hésitez pas à contacter :
Eric CHAIGNEAU
Animateur bénévole de l’Amis GRdistes en collaboration avec la FFRandonnée.
ariege@ffrandonnee.fr
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